Actes délictuels et criminels dans la schizophrénie : étude comparative selon le genre
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Résumé
Prérequis : La schizophrénie n’entraîne pas le même risque de violence chez les femmes que chez les hommes. Les actes délictuels et criminels ont été peu étudiés chez elles.
Buts : Déterminer le sex-ratio des actes délictuels et criminels et rechercher les caractéristiques et les facteurs de risque de cette violence féminine.
Méthodes : Etude rétrospective descriptive comparative, sur dossier, incluant 107 patients atteints de schizophrénie selon les critères du DSM IV, hospitalisés suite à un non lieu pour cause de démence selon l’article 38 du Code Pénal Tunisien.
Résultats: Le sex-ratio était de 1 femme pour 10 hommes. Les femmes étaient plus âgées au moment de l’acte délictuel ou criminel (46 ans, 39 ans), les hommes sont plus souvent célibataires ou divorcés (50%, 89,7%) et avaient plus d’antécédents familiaux psychiatriques (30%, 40,2%). Le délai de prise en charge était plus long chez les femmes (65,3 mois; 22,4 mois). Les femmes commettaient plus souvent des homicides ou des tentatives d’homicides (70%,33%), les infanticides n’étaient relevés que chez les femmes et les actes incendiaires n’étaient constatés que chez les hommes. La durée d’hospitalisation était significativement plus longue chez les femmes (18,8 mois, 11,2 mois).
Conclusion: Les mesures préventives du passage à l’acte en cas de schizophrénie sont aussi nécessaires chez les femmes que chez les hommes.
Buts : Déterminer le sex-ratio des actes délictuels et criminels et rechercher les caractéristiques et les facteurs de risque de cette violence féminine.
Méthodes : Etude rétrospective descriptive comparative, sur dossier, incluant 107 patients atteints de schizophrénie selon les critères du DSM IV, hospitalisés suite à un non lieu pour cause de démence selon l’article 38 du Code Pénal Tunisien.
Résultats: Le sex-ratio était de 1 femme pour 10 hommes. Les femmes étaient plus âgées au moment de l’acte délictuel ou criminel (46 ans, 39 ans), les hommes sont plus souvent célibataires ou divorcés (50%, 89,7%) et avaient plus d’antécédents familiaux psychiatriques (30%, 40,2%). Le délai de prise en charge était plus long chez les femmes (65,3 mois; 22,4 mois). Les femmes commettaient plus souvent des homicides ou des tentatives d’homicides (70%,33%), les infanticides n’étaient relevés que chez les femmes et les actes incendiaires n’étaient constatés que chez les hommes. La durée d’hospitalisation était significativement plus longue chez les femmes (18,8 mois, 11,2 mois).
Conclusion: Les mesures préventives du passage à l’acte en cas de schizophrénie sont aussi nécessaires chez les femmes que chez les hommes.
Mots-clés :
Schizophrénie, genre, délit, crime##plugins.themes.academic_pro.article.details##
Références
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